On se forme l'esprit et le sentiment par les conversations, Pascal

jeudi 26 novembre 2009

Edition russe du Vernis fragile d'humanité

L'édition russe du Un si fragile vernis d'humanité doit paraître très prochainement aux Editions Rossen à Moscou. Voici la couverture choisie :

Y a de quoi être fier tout de même ! Non, je suis tout simplement ravi. En particulier, parce que la présentation biographique évoque mon grand-père dont je porte le prénom. Il avait été, à trente ans, le dernier ministre des Affaires étrangères du gouvernement Kerensky, avant d'être emprisonné et condamné à mort par Lénine. Par chance, il réussit à s'enfuir de la forteresse Pierre et Paul à Saint Pétersbourg quelques mois plus tard, en janvier 1918. Entièrement ruiné – de sa fortune qui était immense ne lui restait qu'un porte cigarette en or - il commenca une vie nouvelle à Londres, non moins rocambolesque et brillante que la précédente. Mais c'est une autre histoire. Il est mort à soixante-dix ans, trois mois avant ma naissance. Toute mon enfance a été baignée par cette figure familiale mythique, à la fois extraordinairement douée et d'une grande complexité. Voilà que je me laisse aller à une petite histoire personnelle. Parenthèse fermée !

4 commentaires:

IVAN TERESTCHENKO a dit…

Felicitations.

Anonyme a dit…

Bravo, on se réjouit.
Jacques et Gwendolyn

SANCHEZ Manuel a dit…

Toutes mes félicitations. Je me réjouis avec vous.

M.S.

michel terestchenko a dit…

Merci à tous !